Aller au contenu

Page:La Matinée libertine ou les Momens bien employés, 1787.djvu/111

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 95 )


rais pas de deſtin avec le plus heureux de vos adorateurs. (Il pénètre avec ménagement, quand il eſt paſſablement avant il ajoute) : oſe-t-on aller à fond ?

La Comtesse.

J’ignore ce que c’eſt que d’avoir des demi-complaiſances.

L’Abbé.

Oh bonheur ! oh raviſſement !… ſéjour des Dieux !…

La Comtesse.

Ou plutôt des canulles !

L’Abbé hors de lui.

Que ne puis-je y laiſſer toute mon ame ! — (Il achève de jouir dans un ſilence interrompu ſeulement par quelques ſanglots paſſionnés).