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Page:La Matinée libertine ou les Momens bien employés, 1787.djvu/125

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La Comtesse très-irritée.

Voilà ce que j’attendais ! Oh, non, M. le Chevalier on ne me manque point. Mais ſa paſſion eſt amuſante, et la peinture qu’il nous en fait diſſipe mon humeur… Après ? eſt-ce bien long encor ?

Cécile.

Je ſuis preſque à la fin. (Elle lit.) « Suis-je tendre, ſuis-je prudent, quand je commande au reſſentiment le plus juſte, et me borne à vous jurer que je vous idolâtre encore… telle que vous allez ſortir du funeſte tête-à-tête que vous accordez au plus humiliant des êtres, avec lequel je puiſſe me trouver auprès de vous en concurrence ? — Adieu, réponſe s’il vous plaît ».