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Page:La Messaline française (éd. 1789), 1789.djvu/15

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tres pour le M. pr… d’Hé…, cap. des gardes du c. d’A… Ne connoissant personne dans un pays où tout se fait par l’intrigue et les protections, je sentis la nécessité d’y être appuyé du crédit de quelqu’un en faveur. Je ne pouvois être mieux adressé qu’à M. le pr. d’Hé… : je fus le voir, et j’en reçus l’accueil le plus flateur. Il me présenta à la pr. son épouse. Voici, lui dit-il, M. D…, qui m’est particulièrement recommandé. Il paroît encore bien neuf, mais nous le dégrossirons, il dînera avec nous. J’allois le remercier ; il étoit déjà loin.

Je ne m’arrêterai point à te dépeindre les différens sentimens qui m’agiterent, lorsque je me trouvai seul avec la pr. d’Hé… Je n’avois pu voir impunément la figure la plus pro-