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Page:La Messaline française (éd. 1789), 1789.djvu/64

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rent plus rares, jusqu’à ce qu’enfin ils cessèrent tout-à-fait. Elle m’avoit pris parce que mon physique lui avoit plu ; m’avoit conservé parce qu’elle étoit satisfaite de ma vigueur ; et elle me quitta parce que ma foiblesse blessa son amour-propre, et ne satisfit pas son tempérament de feu.

Cependant, revenons à la duch… de Pol… Elle m’introduisit chez elle comme elle me l’avoit promis. Je la trouvai dans le déshabiller de nuit le plus galant, la gorge à moitié découverte. Dès qu’elle me vit entrer, elle vint se précipiter dans mes bras. — Eh bien, chevalier, me dit-elle, vous avois-je trompé en vous parlant de l’inconstance de… Un nouvel amant est prêt à vous succéder. Je le sais. C’est même peut-être déjà une affaire terminée. On a trouvé que vous vous étiez bien mal