Page:La Mettrie - Œuvres philosophiques, éd. de Berlin, Tome premier, 1796.djvu/267

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DES Systèmes.^ î.^i

tablie, ni des deux princi es fameux de Leibnitz, le principe de contradictLon , cy L principe de lu rai’ fon jiiffijante, C’eft une dodrine qu’on juge bien que Wolf a fait valoir avec cette iagacité, cette intelligencc , cette jufteiTe , & même cette clarté qui lui eft propre, ii ce n’eft lorfqu’elle vient quelquefois à fe couvrir àts nuages de l’onthologic ; exemple fi contagieux dans une fede qui s’accroit tous les jours, qu’il faudra bientôt qu’un nouveau Defcartes vienne purger la métahpyhqne de tous cts termes obfcurs dont Tefprit fe repaît trop fouvent. La philofophie Wolfienne ne pouvoir fe difpenfcr d’admettre ce qui f^rvoit de fondement a la Leibnitienne

mais je fuis fâché d’y trouver en ménietemps 

des traces du jargon inintelligible àcs écoles.

Je viens encore un moment à la force motrice. C’eft comme dit Wolf, « le refukat de diîîérenf.s w forces actives des eléme.is, confondues entre » elles ; c’eft un effort des ctrcs limples, qui tend à » changer fans cefle le mobile du lieu. Ces tfforfs » font feinblablcs à ceux que nous faifons pour » agir » ; Wolf en f lit lui- même de bien plus grands fans doute , pour que Dieu, témoin de cette adion de la nature, ( qui fait tour dans le fyiteme de ce fubtil philofophe ) ne relie pas oiiif , & pour ainfi dire , les bras croifes devant elle : ce qui tend ï Vaîhufme» Mais dans ce partage il n’eft pas plus