Page:La Mothe Le Vayer - Soliloques sceptiques, 1670.djvu/12

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que. Pourquoi, encore vn coup, feroient-ils difficulté de ſe laiſſer tromper par vn à parte, prononcé d’vne voix contrainte, comme l’on fait, nonobſtant que cela choque les ſens, de la façon que nous l’avons remarqué ? En verité l’apparence eſt moindre, & le raiſonnement ſe trouve beaucoup plus offenſé aus premieres tromperies, & autres pareilles dont le Theatre eſt continuellement rempli, qu’aus à parte qui ſont rares, & qui ne durent qu’vn moment. J’ai aſ-