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Page:La Mothe Le Vayer - Soliloques sceptiques, 1670.djvu/9

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AU LECTEUR.



N
E vous eſtonnez pas que je me ſerve du mot de Soliloques, peu connu dans noſtre langue ; il ne l’eſt gueres davantage dans la Latine où Saint Auguſtin l’a emploié ; & tous ceux qui ont traduit ſes œuvres en François, n’ont pas fait difficulté de le retenir : c’eſt vn entretien ſecret avec ſoi-meſme,