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IV

AVENTURES DU CHEVALIER DANS LA FORÊT
MAUDITE


« IL y avait environ huit jours que j’étais dans la capitale quand il y fut donné un tournoi. Je pris part à cette fête et n’y épargnai ni mon coursier ni ma lance. Une belle demoiselle daigna me remarquer. On l’appelait Bertalda et elle était la fille adoptive d’un duc. Tout le temps que durèrent les réjouissances, je m’appliquai, comme l’eût fait n’importe quel jeune homme à ma place, à plaire à Bertalda, à briller à ses yeux, à triompher dans toutes les épreuves. »

Ici le chevalier fut interrompu par une douleur soudaine à la main : c’était Ondine qui lui enfonçait ses petites dents pointues dans la chair pour lui marquer, sans doute, sa jalousie. Il continua, ému et souriant :