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Page:La Nézière - L'Extrême-Orient en images Sibérie, Chine, Corée, Japon, 1902.djvu/23

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matie pour obtenir de creuser des tran- chées le Dragon habite, paraît-il, la région souterraine, et les reliefs du sol sont déterminés par les ondulations de son échine ; les ouvriers risquaient donc de l’atteindre

et de le blesser, ce qui aurait déterminé de sa part des convulsions, c’est-à-dire des tremblements de terre.

Pour se faire conduire à Moukden, l’on a le choix entre la charrette traînée par cinq chevaux, qu’un voiturier conduit sans guides, par la simple caresse du fouet, et la carriole chinoise, sorte de guérite recouverte d’étoffe bleue et reposant sur des brancards massifs peints en rouge, sans ressorts. Une mule compose tout l’équipage. Si l’on est voyageur de marque, l’on a l’agrément de voir le cocher marcher par déférence à côté de sa bête ; l’équipage d’un mandarin sera précédé d’un palefrenier à cheval et deux cochers tiendront la mule en main, tandis qu’avec un seigneur sans importance

Palanquin porté par deux mules.

Charrette chinoise.

L’équipage d’un mandarin.

Un omnibus.

Un cortège nuptial chinois : la mariée, cachée dans un palanquin, est menée par des porteurs chez son époux.

Le cocher conduit assis sur un des brancards du véhicule.

Un charretier.