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Page:La Nuit merveilleuse ou le Nec plus ultra du plaisir, 1800.djvu/57

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lacent mutuellement, et nous allons tomber, sans le moindre projet, sur un canapé qui occupait une partie du temple. La lune se couchait, et le dernier de ses rayons emporta bientôt le voile d’une pudeur, qui, je crois, devenait importune.

Tout se confondait dans les ténèbres : mes mains, plus impatientes que jamais, erraient tantôt sur deux pommes charmantes, dont le poli et la fermeté le disputaient au marbre, tantôt sur des cuisses d’albâtre dont la douceur et l’embonpoint charmaient le tact, tan-