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Toute cette partie a été placée sur la carte du grand Océan équatorial, d’après le journal et les observations du capitaine Cook.

32. Terre des Arsacides, découverte par Surville en 1769.

Surville[1] eut la première vue de ces terres le 7 octobre 1769 ; elles lui parurent très-élevées et couvertes de bois. Au moment de la découverte, la latitude du vaisseau était de 6° 57’ sud, et sa longitude estimée, de 152° 28’ à l’orient de Paris : mais cette longitude corrigée sur celle de la nouvelle Zélande, déterminée par le capitaine Cook, et où Surville aborda par la suite, devait être de 153° 45’ au point de son attérage, qui est de quelques lieues seulement dans le nord-ouest de son port Praslin.

Il longea la côte dans la direction de l’est-sud-est, et trouva un port formé par un assemblage d’isles, où il mouilla, et qu’il nomma port Praslin . Il avait rencontré sur sa route, depuis son attérage jusqu’à ce port, un grand nombre de petites isles qui paraissaient, à la première vue, faire partie du continent, mais qu’il reconnut ensuite pour être des isles distantes d’environ trois lieues de la grande terre[2] ; le vendredi 13, il mouilla dans le port Praslin, dont il nous

  1. Extrait du journal manuscrit de M. de Surville.
  2. On peut voir les différentes vues de ces côtes telles qu’elles furent dessinées de dessus le vaisseau, et le journal entier de Surville, dans les Découvertes des Français en 1768 et 1769 dans le sud-est de la nouvelle Guinée, etc. Paris, imprimerie royale, 1790. (N. D. R.)