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surpris par l’orage ; laissez-lui le temps de se remettre un peu, — parlons d’autre chose.
HJALMAR.
Ne verrons-nous pas la princesse Uglyane ce soir ?
ANNE.
Non, pas ce soir, elle est toujours souffrante.
LE ROI.
Je voudrais être à votre place !
HJALMAR.
Mais ne dirait-on pas que nous sommes malades nous aussi ? — Nous attendons comme de grands coupables…
LE ROI.
Où voulez-vous en venir ?
HJALMAR.
Plaît-il, mon père ?
LE ROI.
Où voulez-vous en venir ? Il faut le dire franchement…
ANNE.
Vous n’avez pas compris. — Vous étiez dis-