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UGLYANE.
Mais ne penchez pas ainsi ce miroir ! — J’y vois tous les saules pleureurs du jardin, ils ont l’air de pleurer sur votre visage.
ANNE.
Oui, ainsi ! — mais laisse-les s’étaler sur le dos. — Malheureusement il fera trop noir dans le bois…
UGLYANE.
Il fera noir ?
ANNE.
Il ne te verra pas, — il y a de gros nuages sur la lune.
UGLYANE.
Mais pourquoi veut-il que je vienne au jardin ? Si c’était au mois de juillet, ou bien pendant le jour ; mais le soir, en automne ! il fait froid ! il pleut ! il y a du vent ! Mettrai-je des bijoux ?
ANNE.
Évidemment. — Mais nous allons…
Elle lui parle à l’oreille.