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ne se lasse ; épuisés, tremblants, craignant la justice de Dieu, ils tournent bride et s’enfuient.
Galaad eût pu les massacrer : il ne les poursuivit même point, mais tourna vers le château et passa le pont-levis. Là il vit venir un vieux prêtre, qui lui apportait les clefs du château. Il les prit et entra. Dès qu’il a franchi les portes de l’enceinte, il s’étonne de voir les rues remplies de jeunes filles. Et voici qu’elles s’avancent toutes vers lui, en s’écriant :
― Seigneur, soyez le bienvenu ! Nous avons tant attendu notre délivrance ! Béni soit Dieu qui vous a envoyé à nous !
Elles prennent son cheval par la bride et le conduisent en cortège vers la forte-