Page:La Révolution surréaliste, n04, 1925.djvu/16

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longtemps : einq pailles au moins. Jt : venais de traverser une pousserie (l)et je lnngeais une nieuille (2) lorsque d’un vieux poussan noir depuis des pattes (s), sortit reclai’ dont ‘avais eu tain de peine ai nie dtbariasser. il se leva droit sur ses tiges arrière i-t me dit . _ j’ai connu une petite japonaise qui por- lait des griflcs au bout des s s. cette jam- iiaisc était une petite vicieuse. Elle : avait uni : eage pleine d’oiseaux, dans laquelle se trou. vaient deux boules ereuscs d’égale grosseur composées d’une feuille extrêmement niinee rle laiton. L’une ttait aboslnneeiit vide et dans l’autre se trouvait une boule pleine moins grasse du quelques tcntmiètrus. Ta patin : Ja- ponaise appelait cette dernière le maie. Quand elle tenait dans sa main les deux boules l’une .‘. eiale de l’autre, elle épmuvall une aorte de ii-eniisseiuent qui durait longtemps et se rciinilvclail au moindre mouvement. i ce petit lreniissenieui, cette seeousse légèi‘ : mais Iilnglcltlp : continuée, iaisait ses délices. Elle iiitroduisut tPabnrd la boule vid : dans son vagin et la mettait en euntaet avee 1c eul ilc la matrice, puis elle introduisait raulre boule. Alors, le plus leper iuoiiveriient des eiiisscs, tiii bassin ou Iilêmc in plus légère ereetion des parties iiireinesde la génémtinn deterniinuiciit une iilillation voluptueuse qui se piaioiig-riiil li volante . Eh bien, le cruirluz-uziis, jc ne poin-nli la li i-oir taire eola sans nie sentir un irrèsistibic i disir de dévnrrr un canin.

i Bonjour, ilnnsieur. .

i E ! il partit, me laissant une c-iiorine boussole sur le l' id. 7l

l Qu’es se . niert est i : l irr (J) et jallai grouiei‘ (5) lorsque du linln d-uii poussant un Vcu. tu (6) lonilit dr poussette (7) on poiisst-Llc t’l Vint se plneer sui- le lmrti e nia boussole, Uziigallllc ainiantee qui eialt diriges sur 1t- pays ile i-linl (s) se detouriin brusquement et resta crique (9) sur le nord,

i Faili-d (m), fisrjc rlimoÿmêmt‘, quïslrcc qui se passe 9

e ce n’était cupt-lidniil pas solirdà piler (il) : mon miid (‘lait gnllñ biriluolt. ou plutôt la bous- sole et mon rond s’e’taient si bien réunis qu’ils ne laisaient plus qu’un. j’étais bien teutu (l2).






(l ; I-oiisrerie lorrt. huis Mouille ii i\.rr.

lzl roues,- ann (4) Tllf.‘ leu. (s) mouler. s’en al|cr

u) veux-lu oeil

l7) Fmmszllc - lirniielies

(a) Le pop ; de elvi le ruil.

(H) Crllym’ : ininiolilli-

(tu) l-‘adr . eiieluinntlou cxpr‘ inntnutluletitdo. (Il Sourd ! il nilrr : ilimcile a eoiuprunrlrc.

(i2 Tordu ; eunuyc. tuqulel.


's.


LES PARASITES VOYAGENT


Tu vois quelle desceuteu) j’aurais eu sur les boule- vards aven titi mnd semblabl et roubce (1) m’au- rnient enelairie (3), ils auraient dit que j’étais tur.

u Doue j’étais bien toutu. c’est alors que j’eus le cnup de rrie décaler (4). Pour uri coup délai : un coup et je m’en ielici ai aussitôt. j’étais à peine décalé que je me trouvais au volant d’un taxi arreté sur La Toile (5). je n’y pilais plus rien et je i-oussnis (6) autour de iuei cornnie l’étais tur, Les slpcs (7) me roussalent et paraissaient se demander ce que je taisais là et pourquoi j’avais l’air aussi tnr. Finalement j’en pris mon parti. ft-mbrayzi et demarrni a toute allure, dans la direction de la Ports Maillot. je n’avais pas tait peut pipcs que je ilfapercus que la route était barrée.

l Un troupeau de pules (s) szauangait surs tantcPurie coque (tnsituee sur la droite de l’ave- nue de la GrandeArmée, traversait cette avenue au grand galnp, rentmt dans uiiecoque tie l’autre cñLé, ressortait par une largc (i0) du premier étage et, montant sur le titis de leurs popcs (il), qui arrivaient en sans inverse, retouniait dans la eoque du côté droit rle raveiiile, pénétrait par une lnrgt- du premier étage, en ressortait par une largl : du clcilxièliic, rlc nouveau traversait l’avenue sur lc dos de leurs popcs, pénétrait dans la coque du ciste‘- pnuelie Llc Ynvclnlt et ainsi de suite, mi sorte que l’ai-situe stnit conlplèlcmclik barrée

i j’étais pollué (u) : comment inira pour continuer mon chemin > 1l ne lnllstlr pas songer a passe-r pnrdemis ce troupeau rle pulcs, ils etaieitt trop nombreux et lot-iuaieiit une muraille iul ineliissable. j’eus un cnup lidruique —— ou de g e, comme tu Vutldras. je reeulni (Pluie ct-il- t ‘ne de pipes, je (IÉHm en rro ; Lune, puis poussant la pudnle de l’accélérateur, je doiuiai ions les gin. et I\ sur l’obstacle de toute la iitesse ile nirs douze pules.

a je passai a trzi\'ci’s sans accident. ounnd je dis sans accident, je pal-le pour Fcscrtl- 7l : (i 3), enr je t deun pules, etj s si p uc ri-aiielri la muraille, qiriine ilétoitntioii elirrijulslt » reten- tissa, laisant trembler les crottes et slztouam les coques comme des eltaleaux de car-tes.

i je nie i-etournai, il n’y av plus un seul puie. À leur place, se trouvait un etang rempli de mercure, mais le plus étrange, était que Parc








(il Drsrrlilc - nllurr, (2) tiennes. (a) Enchillrr. iIrrMer. l4) Déankr v illlslialtiil (s) I.n Tain‘ : pince l in) Iloilxsa‘ ri mtlcr. l7) SlPrii lll-lli.

(s) l-lilea clmvmlx,

(u) cirque ninlsoii.

(tu Lnrpc. ienotre.

(Il Papa ouil. canirtode, eangenere. (i2 Elr : 110ml -irc indécis.

(1.4 rxesirilupe : mol.