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Page:La Revue blanche, t1, 1891.djvu/7

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N.-B.

Ce premier numéro d’une nouvelle revue, imprimée à Paris, portant un titre déjà connu, un mot d’explication est nécessaire.

Quelques jeunes littérateurs français et belges ont publié depuis deux ans, sous ce titre, des revues de différents formats, toujours imprimées en Belgique.

L’élément français de cette collaboration étant devenu prédominant, les rédacteurs de Paris ont décidé (sans exclure les écrivains étrangers), de se grouper autonomiquement et de se faire imprimer à Paris. C’est en fait une nouvelle revue qui paraît aujourd’hui et dont il convient d’expliquer d’un mot l’esprit.

Qu’on ne se méprenne point sur la juvénilité de notre format : ceci n’est guère une revue de combat. Nous ne nous proposons, ni de saper la littérature installée, ni de supplanter les jeunes groupes littéraires déjà organisés. Très simplement, nous voulons développer ici nos personnalités, et c’est pour les préciser par leurs complémentaires d’admiration ou de sympathie que nous sollicitons respectueusement nos maîtres, et que nous accueillons volontiers de plus jeunes.

La Revue Blanche paraîtra exactement le 15 de chaque mois, en livraison de 48 pages. Exceptionnellement ce numéro est de 96 pages.

(La reproduction de ses articles est autorisée à la condition que l’origine en soit citée.)