Page:La Revue blanche, t14, 1897.djvu/419

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L’aga lui dit : « Si tu continues à remuer les yeux, je te coupe la langue ! » Et la tête ferma les yeux.

Mais, le lendemain, je dis doucement à l’aga :

— Seigneur brigand, mon âme s’ennuie, je te baise la main, ramène-moi au Palais.

Et je descendis la colline suivie de Demir-Aga qui avait mis ses plus beaux habits et faisait grande figure.

En me quittant, il appela sur moi la bénédiction d’Allah et je lui baisai la main comme on doit la baiser à tous ceux qui nous ont enseignés.


La suite au prochain numéro.