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Page:La Revue blanche, t26, 1901.djvu/588

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Seigneur qui a été donné à leurs pères de n’avoir rien qu’une seule femme ; et des concubines, de n’en point avoir. »

Le verset suivant (du chapitre IX de Néphi) semble contenir des informations qui ne sont pas familières à tout le monde :

« Et il arriva que lorsque Jésus fut monté au ciel, la multitude se dispersa, et chaque homme prit sa femme et ses enfants et retourna chez lui.

« Et il arriva que le lendemain, quand la multitude fut rassemblée, voici, Néphi et son frère qu’il avait ressuscité d’entre les morts, dont le nom était Timothée, et aussi son fils dont le nom était Jonas, et aussi Mathoni et Mathonias son frère, et Kumen et Kumenonhi, et Jérémie et Schemmon, et Jonas et Zédékias et Isaïe ; et ce furent là les noms des disciples que Jésus avait choisis. »

Afin que le lecteur puisse observer combien l’un des épisodes les plus touchant de la vie du Sauveur a gagné en grandeur et en pittoresque, tel que l’ont vu ces douze Mormons, sur ce que d’autres yeux paraissent avoir remarqué, je cite le passage suivant de ce même « livre » de Néphi.

« Et il arriva que Jésus leur parla et leur commanda de se lever. Et ils se levèrent de terre et Il leur dit : Bénis soyez-vous à cause de votre foi. Et maintenant, voyez, ma joie est complète. Et quand Il eut dit ces mots, Il pleura et la multitude en porte témoignage, et Il prit leurs petits enfants, un par un, et les bénit et pria son Père pour eux. Et après qu’il eut fait cela. Il pleura de nouveau et Il parla à la multitude et leur dit : Voyez vos petits. Et comme ils les regardaient pour les contempler, ils jetèrent les yeux vers le ciel, et ils virent les cieux ouverts et ils virent les anges descendant du ciel, pour ainsi dire, au milieu du feu, et ils descendirent et environnèrent ces petits enfants, et ils furent environnés de feu ; et les anges les servirent et la multitude le vit, l’entendit et s’en souvint ; ils savent que leur souvenir est vrai ; car, tous, ils virent et entendirent, chacun de son côté ; et ils étaient au nombre de 2 500 âmes ; et ils se composaient d’hommes, de femmes et d’enfants. »

Et de quoi encore auraient-ils pu se composer ?

Le livre d’Ether est un fouillis incompréhensible d’ « histoires », se rapportant en grande partie à des batailles et à des sièges entre des peuples dont il se pourrait bien que le lecteur n’ait