vaille que 150 à 200 jours par an). Elle reçoit 1 125 francs et dépense 1 106 francs [1].
Soupe du matin. |
0.15 | |||||||
Déjeuner. | pain |
0.10 | 0.75 à 0.90 | |||||
viande |
0.25 | à | 0.40 | |||||
vin 1/4 |
0.15 | |||||||
légumes |
0.15 | |||||||
dessert |
0.10 | |||||||
Dîner | soupe |
0.15 | 0.70 | |||||
pain |
0.10 | |||||||
légumes |
0.20 | |||||||
vin 1/4 |
0.15 | |||||||
fromage |
0.10 | |||||||
dessert |
soit par jour 1 fr. 60 à 1 fr. 75.
On peut prendre pour moyenne 1 fr. 70.
365 jours à 1 fr. 70 donne 620 francs.
Moyenne minimum |
600 | fr. |
Lumière (0.70 par semaine) |
35 | |
Chauffage |
35 | |
Blanchissage |
62 | |
Loyer (une chambre) |
180 | |
1 manteau |
30 | |
2 robes à 20 fr. |
40 | |
4 paires chaussures à 8 fr. |
32 | |
2 chapeaux à 4 fr |
8 | |
Linge |
40 | |
Parapluies |
4 | |
Divers |
20 | |
Du logement |
20 | |
1 106 |
Sans compter les achats de meubles, les omnibus, le journal, etc.
On voit donc que cette ouvrière privilégiée arrive à peine, à la condition de ne connaître ni le chômage, ni la maladie.
« Une de celles que nous avons questionnées, dit M. du Seilhac, nous a avoué qu’elle portait quelques économies amassées sou à sou, en se privant tantôt d’un plat tantôt d’une paire de chaussures. Sur la question que nous lui posâmes : « Combien avez-vous en ce moment à la la caisse d’épargne ? » elle parut fort étonnée et nous répondit simplement : « Absolument rien. Ce que nous pouvons mettre à la caisse pendant la saison, nous allons le chercher pendant les périodes de chômage et c’est avec cela que nous existons alors. »
- ↑ L’industrie de la couture et de la confection à Paris, par Léon de Seilhac.