Page:La Revue blanche, t3, 1892.djvu/168

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LEVER DE SOLEIL


La Joue splendide émerge des mousselines d’aubépine.

— Charitable Epanoui manifesté par uniment ceci
de rose, te serai-je, au cours de ta ronde quotidienne,
te serai-je, par mon faire indigne ou par mon faire
sage, te serai-je une caresse ou te serai-je le soufflet,
Soleil, et t’attarderas-tu devant mon menu geste-à-baisers
de Josué charmant ou bien acculerai-je ta pudeur
derrière les immenses nénuphars du ciel jusqu’à l’heure
de saigner sur les coquilles exileuses de la mer ?

La Joue splendide émerge des mousselines d’aubépine.