Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/45/La_Revue_de_l%27art_ancien_et_moderne%2C_Tome_XXXI%2C_Jan_%C3%A0_Juin_1912_%28page_331_crop%2C_main_illus%29.jpg/400px-La_Revue_de_l%27art_ancien_et_moderne%2C_Tome_XXXI%2C_Jan_%C3%A0_Juin_1912_%28page_331_crop%2C_main_illus%29.jpg)
LES IMPRESSIONS DE TURQUIE
DE M. ALEXANDRE LUNOIS
Parmi les contes choisis d’Andersen qu’il a réunis sous le titre d’Histoires et Aventures et illustrés avec un mélange de réalité pittoresque et de fantaisie poétique si conforme à l’esprit du texte, Alexandre Lunois ne pouvait manquer de faire une place à l’étrange récit intitulé : la Fille du roi de la vase[1]. Ce n’est pas que l’histoire soit, à mon sens, parmi les meilleures du conteur danois : Andersen en a imaginé bien d’autres, d’une signification plus nette et plus saisissante, pour une donnée moins touffue et un développement moins dispersé ; mais elle eut pour témoins, cette histoire, de vieilles cigognes sympathiques, habitant, l’été, le toit de la
- ↑ La Revue a parlé de ce beau livre de bibliophile lors de son apparition ; voir : une Exposition et un livre de M. Alexandre Lunois, t. XXVIII (1910), p.99.