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Page:La Rhétorique des putains, 1880.djvu/260

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la frappe à coups lents pour prolonger leur plaisir mutuel. C’est : Aller au petit trot.

XXIV. — L’homme embrasse étroitement la femme, il unit sa bouche à la sienne ; il entre chez elle, et y demeure presque sans bouger, en attendant que la chaleur naturelle mette en mouvement les esprits génératifs, et que l’ablution s’ensuive. C’est : L’Épée dans son fourreau, ou Boire au biberon.

XXV. — L’homme et la femme se tiennent sur l’un de leur côté, visage contre visage, et les jambes entrelacées. Ils s’unissent fraternellement. C’est : La Sonde.

XXVI. — Chacun se tient sur un côté, mais la femme tourne son dos à l’homme. C’est : Le Clystère bienfaisant.

XXVII. — La femme se tourne, se soutient sur ses genoux et ses coudes ; elle lève son derrière ; l’homme en élargit les fesses et entre. C’est : La Mappemonde.

XXVIII. — L’homme s’étend sur les reins : la femme monte. On dit, et il est certain, que nous avons beaucoup de plaisir à cette manière, par l’idée flatteuse de voir l’homme se soumettre au lieu de lui être soumises. On appelle cela : La Seringue.

XXIX. — L’homme se tient assis sur le lit,