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Page:La Rhétorique des putains, 1880.djvu/273

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sur les consciences des pauvres humains. Si j’avais l’honneur d’être un des députés à notre Assemblée Nationale, je n’y dirais que ces mots :

« — Vous voulez réformer le clergé ? Abolissez la confession auriculaire ; le clergé perdra son pouvoir, il rentrera dans ses devoirs et votre nation sera fidèle et heureuse. »

ANGÉLIQUE

Vous parlez mieux que nos docteurs de Sorbonne, et je vous proteste qu’après ce raisonnement, je me sens tout à fait tranquille.

MARTHE

Puis-je donc espérer que mes leçons resteront gravées dans votre esprit, et qu’elles ne seront point infructueuses ?

ANGÉLIQUE

Oui, ma bonne. Je jure que je n’oublierai jamais ces leçons, ni celle qui me les a données.


FIN.