Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 111 —
sur les consciences des pauvres humains. Si
j’avais l’honneur d’être un des députés à notre
Assemblée Nationale, je n’y dirais que ces
mots :
« — Vous voulez réformer le clergé ? Abolissez la confession auriculaire ; le clergé perdra son pouvoir, il rentrera dans ses devoirs et votre nation sera fidèle et heureuse. »
ANGÉLIQUE
Vous parlez mieux que nos docteurs de Sorbonne, et je vous proteste qu’après ce raisonnement, je me sens tout à fait tranquille.
MARTHE
Puis-je donc espérer que mes leçons resteront gravées dans votre esprit, et qu’elles ne seront point infructueuses ?
ANGÉLIQUE
Oui, ma bonne. Je jure que je n’oublierai jamais ces leçons, ni celle qui me les a données.
FIN.