APPENDICE. /,o7 On borne notre génie ’ A suivre un triste devoir; On veut qu’aux erreurs sujettes, La ISature nous ait faites Pour plaire, et non pour savoir. Finissons donc un ouvrage Ecrit pour vous seulement, Pour vous, Damon, de notre âge La gloire et l’étounement; Pour vous sur qui l’éloquence A répandu, dès l’enfance, Les trésors à pleines mains : Pour vous de qui la sagesse Passe celle dont la Grèce Donna l’exemple aux Romains. XVII I l’amour- puorRE. ODE V .MO]VSEIG^EUR l’kVËQUE DE SOISSOSii ’ par Houdcir de la Motte (1709)’. Démêlons tous les stratagèmes De l’instinct qui nous guide tous: Mortels, nous nous aimons nous-mêmes. Et nous n’aimons rien que pour nous*. De quelque vertu (ju’on se pique. Ce n’est qu’un voile chimérique Dont l’amour-propre nous séduit ^;
. Le génip des femmes.
. Faljio BrÛi.art de SilIerY, évèqiie d’Avraiiclies, puis de Soissons, meml.rt- de l’Académie française, né le 25 octobre 1055, mort le 20 novembre 1714. Sa mère était Marie-Catherine de la Rochefoucauld, sœur du moraliste, dont il était ainsi neveu dinct. F.st-ce pour cela f|nc’ la Motte lui dédia cette pièce, qui n’est qu’une sorte de résumé tn vr-r’- (!es Mttxmes? . Oiles de M. de la Motte^ seconde édition augmentée de moitié, à Paris, G. du Puis, 1709, p. ’29.0 et suivantes. — Antoine Hoiiriai de la Moite, né a Paris en lôy-^i, mort en 1731, mt-nibre de l’Académie française, a laissé des opéras, des comédies, des tragédies, des odt*s, des fal)lcs, des églogues, et des chansons anacrrontiques, outre d’assez, nombreux ouvrages en j)rose, qui trai- tent ])our 1.1 j)lupart de questions littéraires. Il prit une part fort active à la Querelle des Anciens et des ISloiternes. . Voyez les maximes 81, 23G, 5G3, et la 1^ des Héjlexions dii’erses. . Maxime 12.