VIII. —LA CHASSE AUX NÉGRIERS
Le 27 juillet, sortit du port de Liverpool le dernier négrier anglais pourvu d’une patente régulière, le Kitty’s Amelia. L’abolition de la traite, prononcée par l’Angleterre en 1807, dans une traînée de poudre, fut proclamée tour à tour par l’Amérique du Nord (1808), le Danemark, le Portugal et le Chili (1811), la Suède (1813), la Hollande (1814), et sanctionnée par les puissances signataires du traité de Vienne (1815).
Mais la prohibition n’était pas totale. Pour laisser aux colonies portugaises du Nouveau monde la faculté de se procurer de la main-d’œuvre, la traite des nègres restPage:La Roncière - Nègres et négriers, 1933.djvu/188ait tolérée au sud de l’Équateur. Un gendarme se chargea de faire respecter la loi internationale : ce fut l’Angleterre.
L’ANGLETERRE FAIT LA POLICE DES MERS
Ses croiseurs se mirent en chasse. Les puissances étrangères l’une après l’autre, — la France