Page:La Sainte Bible, trad. Segond.djvu/1084

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quand ils s’arrêtaient, elles s’arrêtaient ; quand ils s’élevaient de terre, les roues s’élevaient avec eux, car l’esprit des animaux était dans les roues. Au-dessus des têtes des animaux, il y avait comme un ciel de cristal resplendissant, qui s’étendait sur leurs têtes dans le haut. Sous ce ciel, leurs ailes étaient droites l’une contre l’autre, et ils en avaient chacun deux qui les couvraient, chacun deux qui couvraient leurs corps. J’entendis le bruit de leurs ailes, quand ils marchaient, pareil au bruit de grosses eaux, ou à la voix du Tout-Puissant ; c’était un bruit tumultueux, comme celui d’une armée ; quand ils s’arrêtaient, ils laissaient tomber leurs ailes. Et il se faisait un bruit qui partait du ciel étendu sur leurs têtes, lorsqu’ils s’arrêtaient et laissaient tomber leurs ailes. Au-dessus du ciel qui était sur leurs têtes, il y avait quelque chose de semblable à une pierre de saphir, en forme de trône ; et sur cette forme de trône apparaissait comme une figure d’homme placé dessus en haut. Je vis encore comme de l’airain poli, comme du feu, au dedans duquel était cet homme, et qui rayonnait tout autour ; depuis la forme de ses reins jusqu’en haut, et depuis la forme de ses reins jusqu’en bas, je vis comme du feu, et comme une lumière éclatante, dont il était environné. Tel l’aspect de l’arc qui est dans la nue en un jour de pluie, ainsi était l’aspect de cette lumière éclatante, qui l’entourait : c’était une image de la gloire de l’Éternel. À cette vue, je tombai sur ma face, et j’entendis la voix de quelqu’un qui parlait.

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Chapitre 2 

== Il me dit : Fils de l’homme, tiens-toi sur tes pieds, et je te parlerai. Dès qu’il m’eut adressé ces mots, l’esprit entra en moi et me fit tenir sur mes pieds ; et j’entendis celui qui me parlait. Il me dit : Fils de l’homme, je t’envoie vers les enfants d’Israël, vers ces peuples rebelles, qui se sont révoltés contre moi ; eux et leurs pères ont péché contre moi, jusqu’au jour même où nous sommes. Ce sont des enfants à la face impudente et au cœur endurci ; je t’envoie vers eux, et tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel. Qu’ils écoutent, ou qu’ils n’écoutent pas, car c’est une famille de rebelles, ils sauront qu’un prophète est au milieu d’eux. Et toi, fils de l’homme, ne les crains pas et ne crains pas leurs discours, quoique tu aies auprès de toi des ronces et des épines, et que tu habites avec des scorpions ; ne crains pas leurs discours et ne t’effraie pas de leurs visages, quoiqu’ils soient une famille de rebelles. Tu leur diras mes paroles, qu’ils écoutent ou qu’ils n’écoutent pas, car ce sont des rebelles. Et toi, fils de l’homme, écoute ce que je vais te dire ! Ne sois pas rebelle, comme cette famille de rebelles ! Ouvre ta bouche, et mange ce que je te donnerai ! Je regardai, et voici, une main était étendue vers moi, et elle tenait un livre en rouleau. Il le déploya devant moi, et il était écrit en dedans et en dehors ; des lamentations, des plaintes et des gémissements y étaient écrits.

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Chapitre 3 

== Il me dit : Fils de l’homme, mange ce que tu trouves, mange ce rouleau, et va, parle à la maison d’Israël ! J’ouvris la bouche, et il me fit manger ce rouleau. Il me dit : Fils de l’homme, nourris ton ventre et remplis tes entrailles de ce rouleau que je te donne ! Je le mangeai, et il fut dans ma bouche doux comme du miel. Il me dit : Fils de l’homme, va vers