Page:La Sainte Bible, trad. Segond.djvu/1553

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vous dans le désordre. 8Nous n’avons mangé gratuitement le pain de personne ; mais, dans le travail et dans la peine, nous avons été nuit et jour à l’œuvre, pour n’être à charge à aucun de vous. 9Ce n’est pas que nous n’en eussions le droit, mais nous avons voulu vous donner en nous-mêmes un modèle à imiter. 10Car, lorsque nous étions chez vous, nous vous disions expressément : Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. 11Nous apprenons, cependant, qu’il y en a parmi vous quelques-uns qui vivent dans le désordre, qui ne travaillent pas, mais qui s’occupent de choses vaines. 12Nous invitons ces gens-là, et nous les exhortons par le Seigneur Jésus-Christ, à manger leur propre pain, en travaillant paisiblement.

13Pour vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien. 14Et si quelqu’un n’obéit pas à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n’ayez point de communication avec lui, afin qu’il éprouve de la honte. 15Ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère.

16Que le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix en tout temps, de toute manière ! Que le Seigneur soit avec vous tous !

17Je vous salue, moi Paul, de ma propre main. C’est là ma signature dans toutes mes lettres ; c’est ainsi que j’écris.

18Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous !


PREMIÈRE ÉPÎTRE DE PAUL
À TIMOTHÉE.


Adresse et salutation.

1 Paul, apôtre de Jésus-Christ, par ordre de Dieu notre Sauveur et de Jésus-Christ notre espérance, 2à Timothée[1], mon enfant légitime en la foi : que la grâce, la miséricorde et la paix, te soient données de la part de Dieu le Père et de Jésus-Christ notre Seigneur !

Les fausses doctrines et l’Évangile de grâce. Combattre le bon combat.

3Je te rappelle l’exhortation que je te fis, à mon départ pour la Macédoine, lorsque je t’engageai à rester à Éphèse, afin de recommander à certaines personnes de ne pas enseigner d’autres doctrines, 4et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui produisent des discussions plutôt qu’elles n’avancent l’œuvre de Dieu dans la foi.

5Le but du commandement, c’est une charité venant d’un cœur pur, d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. 6Quelques-uns, s’étant détournés de ces choses, se sont égarés dans de vains discours ; 7ils veulent être docteurs de la loi, et ils ne comprennent ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils affirment. 8Nous n’ignorons pas que la loi est bonne, pourvu qu’on en fasse

  1. Timothée, fils d’un père grec et d’une femme juive fidèle, rencontré pour la première fois par Paul à Lystre (Act. xvi. 1–3), et dès lors l’un des plus dévoués compagnons d’œuvre de l’apôtre.