Aller au contenu

Page:La Sainte Bible, trad. Segond.djvu/625

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Ou le tromperez-vous comme on trompe un homme ? Certainement il vous condamnera, si vous n’agissez en secret que par égard pour sa personne. Sa majesté ne vous épouvantera-t-elle pas ? Sa terreur ne tombera-t-elle pas sur vous ? Vos sentences sont des sentences de cendre, vos retranchements sont des retranchements de boue. Taisez-vous, laissez-moi, je veux parler ! Il m’en arrivera ce qu’il pourra. Pourquoi saisirais-je ma chair entre les dents ? J’exposerai plutôt ma vie. Voici, il me tuera ; je n’ai rien à espérer ; mais devant lui je défendrai ma conduite. Cela même peut servir à mon salut, car un impie n’ose paraître en sa présence. Écoutez, écoutez mes paroles, prêtez l’oreille à ce que je vais dire. Me voici prêt à plaider ma cause ; je sais que j’ai raison. Quelqu’un disputera-t-il contre moi ? Alors je me tais, et je veux mourir. Seulement, accorde-moi deux choses et je ne me cacherai pas de loin de ta face : Retire ta main de dessus moi, et que tes terreurs ne me troublent plus. Puis appelle, et je répondrai, ou si je parle, réponds-moi ! Quel est le nombre de mes iniquités et de mes péchés ? Fais-moi connaître mes transgressions et mes péchés. Pourquoi caches-tu ton visage, et me prends-tu pour ton ennemi ? Veux-tu frapper une feuille agitée ? Veux-tu poursuivre une paille desséchée ? Pourquoi m’infliger d’amères souffrances, me punir pour des fautes de jeunesse ? Pourquoi mettre mes pieds dans les ceps, surveiller tous mes mouvements, tracer une limite à mes pas, Quand mon corps tombe en pourriture, comme un vêtement que dévore la teigne ? ==

Job 14 ==
L’homme né de la femme !