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Page:La Sainte Bible, trad. Segond.djvu/674

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l’Éternel les paroles de ce cantique, lorsque l’Éternel l’eut délivré de la main de tous ses ennemis et de la main de Saül. 2Il dit :

Je t’aime, ô Éternel, ma force !
3Éternel, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur !
Mon Dieu, mon rocher, où je trouve un abri !
Mon bouclier, la force qui me sauve, ma haute retraite !
4Je m’écrie : Loué soit l’Éternel !
Et je suis délivré de mes ennemis.

5Les liens de la mort m’avaient environné,
Et les torrents de la destruction m’avaient épouvanté ;
6Les liens du sépulcre m’avaient entouré,
Les filets de la mort m’avaient surpris.
7Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Éternel,
J’ai crié à mon Dieu ;
De son palais, il a entendu ma voix,
Et mon cri est parvenu devant lui à ses oreilles.

8La terre fut ébranlée et trembla,
Les fondements des montagnes frémirent,
Et ils furent ébranlés, parce qu’il était irrité.
9Il s’élevait de la fumée dans ses narines,
Et un feu dévorant sortait de sa bouche :
Il en jaillissait des charbons embrasés.
10Il abaissa les cieux, et il descendit :
Il y avait une épaisse nuée sous ses pieds.

11Il était monté sur un chérubin, et il volait,
Il planait sur les ailes du vent.
12Il faisait des ténèbres sa retraite, sa tente autour de lui,
Il était enveloppé des eaux obscures et de sombres nuages.
13De la splendeur qui le précédait s’échappaient les nuées,
Lançant de la grêle et des charbons de feu.

14L’Éternel tonna dans les cieux,
Le Très-Haut fit retentir sa voix,
Avec la grêle et les charbons de feu.
15Il lança ses flèches et dispersa mes ennemis[1],
Il multiplia les coups de la foudre et les mit en déroute.
16Le lit des eaux apparut,
Les fondements du monde furent découverts,
Par ta menace, ô Éternel !
Par le bruit du souffle de tes narines.

17Il étendit sa main d’en haut, il me saisit,
Il me retira des grandes eaux ;

  1. Dispersa mes ennemis. héb. les dispersa ; comp. v. 4.