pas voulu le faire maintenant ; il ira quand il en trouvera l’occasion. 13Veillez, demeurez fermes dans la foi, soyez des hommes, fortifiez-vous. 14Que tout se fasse chez vous dans la charité. 15Je vous adresse encore cette recommandation, frères. Vous savez que la famille de Stéphanas est les prémices[1] de l’Achaïe, et qu’elle s’est dévouée aux services des saints : 16ayez à votre tour de la déférence pour des hommes de ce mérite, et pour quiconque coopère et travaille à la même œuvre. 17Je suis heureux de la présence de Stéphanas, de Fortunat et d’Achaïque ; ils ont suppléé à votre absence, 18car ils ont tranquillisé mon esprit et le vôtre. Sachez donc apprécier de tels hommes. 19Les Églises d’Asie vous saluent. Aquilas et Priscille,[2] avec l’Église qui est dans leur maison, vous saluent beaucoup dans le Seigneur. 20Tous les frères vous saluent. Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. 21La salutation est de ma propre main, à moi Paul.
22Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur, qu’il soit anathème !
Maran atha.[3] 23Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec vous !
24Mon amour est avec vous tous en Jésus-Christ [Amen !].- ↑ 15. Les prémices, la première famille d’Achaïe qui embrassa le christianisme. Voy. i, 16. Comp. Rom. xvi, 6. La Vulg. ajoute : Fortunat et Achaïque, tirés du verset 17.
- ↑ 19. Aquila et Priscille, après s’être trouvés à Corinthe avec S. Paul (Act. xviii, 2), étaient avec lui à Ephèse (Act. xviii, 26).
- ↑ 22. Maran atha, expression araméenne qui signifie : Notre-Seigneur vient pour le jugement. Ou peut-être plutôt faut-il lire Marana tha, comme Apoc. xxii, 20, « Notre Seigneur venez » ; formule liturgique en usage parmi les premiers chrétiens.