23. Qui peut discuter ses œuvres ? Qui lui dira : Tu as fait des injustices ?
24. Souviens-toi que grandes sont ses œuvres, que les hommes ont célébrées.
25. Tout homme le voit en elles ; tous ceux qui sont sujets à la douleur et à la mort.
26. Il est puissant par excellence, et nous ne le connaîtrons jamais ; le nombre de ses années est infini[1].
27. Il sait le compte des gouttes de pluie ; de la pluie que versent les nuées.
28. Elles couleront ces eaux antiques ; et les nuées ont couvert d’ombre une foule innombrable de mortels. Il donne aux bestiaux leur heure ; par lui, ils savent régler leur sommeil. De toutes ces choses, ton intelligence n’est pas étonnée, et en toi ton cœur n’est pas ému[2].
29. Si toutes les nuées n’en forment qu’une seule, c’est comme son tabernacle.
30. Voilà qu’il étend sur elle son arc, et il a caché les profondeurs de la mer.
31. C’est avec cela qu’il juge les peuples[3] ; les plus puissants lui doivent leur nourriture.
32. Il cache dans ses mains la lumière, et lui ordonne d’apparaître[4] à ceux qui vont au-devant d’elle[5].
33. Il la révèle à ses amis (car elle est la possession du Seigneur), afin de les détourner de l’iniquité[6].
- ↑ Éliu trace ici le tableau de la sagesse et de la puissance de Dieu, afin d’engager Job à se courber sous sa main et à attendre de lui sa délivrance.
- ↑ Littéralement : Et ton cœur ne changera pas de place pour sortir de ton corps.
- ↑ Il dispense aux peuples les bienfaits de la nature ou fait tomber sur eux ses fléaux, selon les lois de sa justice.
- ↑ D’autres traduisent : Il cache entre ses mains l’éclair, et lui ordonne de frapper où il veut. Dieu est le maître des éléments.
- ↑ Le sens des Septante paraît être le Seigneur découvrira sa lumière à ceux qui la cherchent dans la droiture du cœur.
- ↑ La lumière du soleil est ici le symbole de la lumière éternelle, qui est la possession de Dieu qu’il se promet de faire partager à ses amis.