31. La bouche du juste distille la sagesse ; la langue des impies périra.
32. Les lèvres du juste distillent la grâce ; la bouche des impies, la perversité.
CHAPITRE XI
1. Les balances fausses sont en abomination au Seigneur[1] ; le poids juste lui est agréable.
2. Où est l’orgueil, il y aura confusion ; la bouche des humbles s’exerce à la sagesse.
3. Le juste en mourant laisse des regrets ; la mort des impies cause l’indifférence ou la joie.
4. L’équité trace des voies irréprochables ; l’impiété trébuche contre l’injustice.
5. L’équité des hommes droits les sauve ; les pervers sont pris dans leur propre perdition.
6. L’espérance des justes ne meurt pas avec eux ; l’orgueil des impies ne leur survit point.
7. Le juste échappe aux chasseurs d’hommes ; à sa place, l’impie leur est livré[2].
8. La bouche de l’impie tend un piége aux citoyens ; l’intelligence du juste les guide dans la bonne voie.
9. Grâce aux justes, une cité prospère ; au contraire, elle est renversée par la bouche des impies.
10. L’insensé se joue des citoyens ; un homme prudent ramène le calme.
11. L’homme à la langue double divulgue les conseils de l’assemblée ; l’homme fidèle garde le secret sur les affaires.
12. Ceux qui n’ont point de gouvernail tombent comme des feuilles. Le salut réside dans une grande prudence.