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Page:La Sainte Bible de l’Ancien Testament d’après les Septante et du Nouveau Testament d’après le texte grec par P. Giguet - tomes 1 à 4, 1872.djvu/1959

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11. Fais un don d’agréable odeur ; présente un mémorial de fleur de farine, et une oblation en t’humiliant[1].

12. Et ensuite appelle le médecin ; car le Seigneur l’a créé ; et qu’il ne s’éloigne point de toi, puisque tu as besoin de lui.

13. Il est un temps où eux aussi ont en leurs mains des offrandes de suave odeur.

14. Eux aussi prieront le Seigneur de les faire prospérer en soulagement et guérison, pour la conservation d’une vie en danger.

15. Celui qui pèche contre son Créateur tombera dans les mains des médecins[2].

16. Mon fils, verse des larmes sur un mort ; donne le signal des lamentations, comme un homme cruellement affligé ; ensevelis son corps selon sa condition, et ne néglige point son sépulcre.

17. Pleure amèrement, pleure à chaudes larmes,

18. Et mène son deuil, selon son mérite, un jour ou deux, de peur de la médisance[3] ; puis laisse-toi consoler[4] de cette tristesse.

19. Car de la tristesse provient la mort, et la tristesse du cœur énerve le courage.

20. La tristesse aussi chemine avec celui que l’on mène en prison, et la vie du mendiant est telle que son cœur.

21. N’abandonne pas ton cœur à la tristesse[5] ; mais éloigne-la, et souviens-toi de ta fin.

  1. Littéralement : Comme n’étant plus ; comme n’ayant plus aucune existence, étant au plus profond de l’abîme.
  2. Car les maladies sont entre les mains de Dieu comme les instruments de sa colère.
  3. De peur de passer pour un homme insensible.
  4. Voy. Gen., XXXVII, 35 ; Jacob ne voulut pas être consolé.
  5. Laisse-la au mendiant et à celui qu’on mène en prison ; c’est à ceuxlà qu’elle convient. Le mendiant, selon l’étymologie grecque, est tremblant de peur, a le cœur craintif.