- Vulgate, II.
5. (39) Après trois ans, deux serviteurs de Sémeï s’enfuirent chez Achis, fils de Maacha, roi de Geth. On l’apprit à Sémeï en lui disant : Voilà tes serviteurs à Geth.
6. (40) Et Sémeï se leva, bâta son ânesse et,’en alla chez Achis à Geth, pour réclamer ses deux serviteurs ; puis il revint, et les ramena de Geth.
7. (41) Or, on l’apprit à Salomon en lui disant : Sémeï est allé de Jérusalem à Geth, et il a ramené ses serviteurs.
8. (42) Aussitôt, le roi envoya querir Sémeï, et il lui dit : Ne t’ai-je point fait prêter serment par le Seigneur, ne t’ai-je pas attesté, disant : Le jour où tu sortiras de Jérusalem, où tu iras à droite ou à gauche, sache-le bien, tu mourras ?
9. (43) Pourquoi n’as-tu point gardé le serment du Seigneur, et le commandement que je t’avais donné ?
10. (44) Et le roi ajouta : Tu connais, ton cœur sait tout le mal que tu as fait à David mon père ; le Seigneur a fait retomber ta méchanceté sur ta tête.
11. (45) Cependant, Salomon est béni, et le trône de David est affermi devant le Seigneur à jamais.
12. (46) Et le roi donna ses ordres à Banaïas, fils de Joïada, qui sortit avec Sémeï et le tua[1]. Le roi Salomon était doué d’une grande intelligence et d’une grande sagesse. Israël et Juda, aussi nombreux que le sable du rivage de la mer, mangeaient, buvaient et se réjouissaient. Et Salomon était chef dans tous les royaumes ; ils lui apportaient des présents ; et ils lui furent asservis aussi longtemps qu’il vécut. Salomon le premier s’ouvrit les principautés du Liban ; il bâtit Thermé (Palmyre),
- ↑ Le reste du verset est une leçon particulière aux Septante. La mort des coupables était regardée comme un acte de justice qui apaisait Dieu.
