Page:La Science pratique des filles du monde, 1833.djvu/13

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Ce n’est, Messieurs, ni à la dame Eustache, ni à son mignon que la république galante des amateurs de la Fouterie est originairement redevable de cette intéressante collection ; ce présent lui est fait par la main d’une personne bien plus recommandable. Fille et prêtresse de l’Amour, l’illustre demoiselle C… dite F…, l’avait composée dans les instans de son loisir, et ce n’était certainement pas pour son usage ou son amusement personnel ; les fréquentes répétitions qu’elle faisait, fait et fera des rôles qui y sont contenus, lui répondaient assez qu’elle ne serait jamais dans le cas de recourir au manuscrit pour s’en rappeler les situations, un motif plus précieux l’avait guidée je veux dire l’instruction de ses compatriotes et son zèle pour leurs plaisirs. Bien est-il vrai que son intention n’était pas qu’il parût sitôt, et que, si l’on s’en était totalement rapporté à elle,