LA SOURCE DU GROS FESSIER
des Nourrices, & la raiſon
pourquoi elles ſont ſi fendues
entre les iambes.
Onſidérant que temps perdu entr’autres
choſes eſt bien difficile
à recouvrer, & voyant que la
debille, languiſſante & malheureuſe
oyſiveté vouloit tendre ſes lacz &
filetz de pigricité, pour ainſi que grues me
prendre à l’englux ou pipée. Affin de plus
ſeurement m’en eſloigner, i’ai entreprins
eſtendre mon vol iuſqu’aux théaſtres philoſophaux,
& d’iceulx extraire une des
plus naturaliſtes raiſons que toutes les autres
que ie ſçache, Et en laquelle moins
d’utilité que recréation vous verrez. Et ſi
eſt autant loing de menſonge que eſt ung
chien de ſa queue. Je doubte que faciez
difficulté de la croire, & n’euſt eſté que
vous m’avez trouvé credible, & que vous
me portez cette grande foy ; ne me feuſſe
ingeré vous en mettre aucune choſe en
lumiere.