Aller au contenu

Page:La Source du gros-fessier des nourrices, 18e siècle.djvu/5

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
5


du ventre lui feiſt la cicatrice auſſi grande comme un Hoyau, ou une Beſche, pour le noyau d’une peſche. Ie ne vous ſçaurois dire ſi iuſtement lequel ſe fuſt des deux : car en grandeur ou longueur ils ne ſont gueres différens. Ie ne m’y ſuis pas amuſé ne arrêté, pour ce qu’on en voit aſſez tous les iours pour le ſçavoir & bien cognoiſtre. Mais de malheur & de malle fortune le povre homme regardoit de près s’il faiſoit bien, & ladicte femme laſcha une groſſe Veſſe orde, puante & infecte, qu’il en feuſt tant eſtourdy qu’il ne ſçavoit ce qu’il faiſoit, & en tréſſaillant de paour ſon inſtrument vaſillant en ſa main feiſt le trou ſi très-profond, que de la fente ne ſçeuſt trouver le bout, qui eſt pourquoy il eſt incurable : & auſſi par ſa ſourdité l’avoir faict auſſi grand que une beſche, au lieu de le faire comme pour mettre le noyau d’une peſche. Et le pire que i’y voye, c’eſt que les femmes qui en ſont yſſues ont telle playe comme celle que feiſt ce dict Pandora, & nous povres hommes en ſommes detenus en un très-grand ſervage. Parquoi après que ledict Pandora lui connoiſſant & ſçachant avoir

A iij