Page:La Source et origine des cons sauvages, 1610.djvu/24

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Ceſt ſelon les Aſtrologues,
L’vn vaudra l’autre s’il ſe vent,
Vn Apoticaire ſans drogues,
Et vn Treſorier ſans argent,
Et vn Couſturier ſans aiguille,
Combien qu’ait fil à l’abandon,
Vaudra autant comme vne fille,
Qui eſt belle & n’a point de Con.
Supposé qu’il ne ſoit Biſſexte,
La reigle iamais ne faudroit,
Que femme n’ayt mauuaiſe teſte
Pour tançer à tort où à droict :
Il doit aduenir de grandes choſes,
Mais pour le preſent ie proteſte,
Ne faire poſtilles ne gloſes,
Arreſter me veux au vieil texte,
Car s’il doit pleuuoir ou venter,
Terre trembler faire tempeſtes,
Tout pourra reabiliter
Celuy qui à faict les Planettes.
Or en enſuyuant nos ſtilles,
Sur ce tiltre ie veux notter,
Quatre choſes aſſez difficilles,
Et puis ho, voici le premier,
Femme qui ſe laiſſe baiſer,
Et taſter la feſſe en ioüant,
Il eſt aisé à preſumer,
Qu’elle ſouffre le demeurant,
Prenez en gré l’eſbattement.