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Page:La Tailhède - De la métamorphose des fontaines, 1895.djvu/42

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Du Plessys, près de toi pour diriger ton bras
Veillent les graves Protectrices,
Et Diane dont l’arc ouvre des cicatrices
Que tes ennemis ne voient pas.


Leur fureur s’est accrue à combattre dans l’ombre,
Nos glaives éclatants les ont couverts de nuit ;
Rien n’a pu les garder où le soleil reluit,
Leur effroi, ni leur nombre.


Aussi réjouissant nos cœurs et plus encor
Celui qui nous permit ces luttes,
Nous ferons retentir de lyres et de flûtes
Les rives où jadis passa le bélier d’or.