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Page:La Tailhède - De la métamorphose des fontaines, 1895.djvu/64

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Prophétique au parlant feuillage de Dodone
Qu’agite un dieu muet sur les chênes vermeils,
Ô Silence, à présent, que la corde résonne
D’une lyre et d’un arc en leurs travaux pareils.


Je dirai le laurier chéri des Piérides,
Afin que, par mes vœux,
Clio n’ayant ouvert pour moi des bois arides,
J’en courbe à tes cheveux ;


Que je t’honore enfin, célébrant la Victoire,
Puisque tu n’as laissé
Rien de grand qui ne fût, dans l’humaine mémoire
Par tes vers dépassé ;