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ODE
À
JEAN MORÉAS
Tu dis ; — et de ton doigt levé sur les sept cordes,
Ainsi qu’au vent nouveau frémissait la forêt ;
Car tes rythmes, ô Apollon, tu les accordes
Au son de l’Arc.
Porte-Lyre, Devin, Chasseur de Thessalie,
J’éclairerai de fleurs le vert de tes lauriers,
Ta victoire sera de flammes embellie,
Victorieux !