et de toutes les tailles ; mais les mauvaises langues prétendent que tous ces ophidiens ont perdu leurs crochets et ne sont plus à craindre.
La grande allée de Neuilly est déserte, maintenant ; les baraques ont éteint leurs rampes de gaz et, seul, le rugissement des fauves s’élève encore derrière les toiles tendues aux badigeons de chrome et d’indigo.
Dans une salle, destinée aux repas de noces, des jeunes gens attendent, devant un souper froid, les étoiles de la fête. Ces étoiles sont Sapho, Melcy, mesdemoiselles Arlette, une acrobate, Malaga, une jongleuse, Faustine, une diseuse de bonne aventure, somnambule et chiromancienne, et Miette, une écuyère de treize ans qui monte les poneys du cirque Salvator.
Il fait une de ces soirées accablantes où l’activité et le ressort des Parisiens, même habitués