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III


En voyant leurs fronts
Dégarnis au faîte,
Les gens au courant
Les disent poètes.

Leurs yeux, qui sont faits
Pour d’autres lumières,
Dans notre jour faux
Clignent des paupières.

Marchant de travers
Au milieu des places,
Ils vont au hasard
Dans la populace.

Leur âme gardant
La blancheur des oies,
Ils disent pardon
Lorsqu’on les coudoie.