Page:La Ville de Mirmont - L’Horizon chimérique.djvu/68

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II


Pourquoi ces mains, dont vous ne faites
Qu’un usage absolument vain ?
        Mais quelle fête,
Quand je saisis leurs doigts divins !

Pourquoi ces yeux où ne réside
Rien du tout, pas même l’ennui ?
        Mais quel suicide
Que de les perdre dans la nuit !

Pourquoi ces lèvres d’où j’écoute
Tomber des mots sans intérêt ?
        Mais quelle absoute
Leur seul baiser me donnerait !