Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 1.djvu/406

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Toiil à fait, entièrement. Krenn. A-grenn. Grous. ilolL Enn-holl-dann-holl. Peùr. Il est tout à fait aveugle, dall eo a-grenn. Il est tout à fait pourri, ucûrorein ou peùrvreined eo. Ùrcin-tùf eo.

lAiTAGE, s. m. Pièce de bois qui fait le sommet de la charpente d’un bâtiment. Ar clioad eàz a [eux eu, m U.

FxhxGE. Toit, couverture. Tôen, f. FAiTE, s. m. Le comble d’un édifice. le/zi ou nein, m. Licen, f. Il est monté sur le fuite de la maison, war UinoM war Uven ann li eo piiicl.

F dfE. Le sommet d’un arbre. Bdr, m. Lein, m. DUnchen oi Ole ne lien, f. Il était au faitede l’arbre, e’f/âr, chinoa éMiñchenar wézeiiédô. Faîtière, s. f. Tuile courbe dont on couvre le faite d’an toit. Tcôlen-hlég, f. Pi. léôl-plég. Té’jlen-groumm, f. Pl. téôl-kroumm. Téûlengleûz, f. Pl. léôl l. icùz.

Faix, s. m. Charge, fardeau. Béacli, m. Pl. becliiou. Karg, ï. Pl. ou. FTorden, f. Pl. h or d c nmu. AWez chercher un faix d’herbe, U da glask eur hcac’h gcol. Il portait un faix de bois, cuim horden geûncùd a zougc. Nous faites de trop g :ands faix, ré vràz hargou a rit. Mettre en faix. Hordenna. Part. et. Strolla. Part. et. Bula. Part. et.

Falaise, s. f. Terres et rochers escarpés le long des bords de la mer. Tévenn^m. Tornaot, m. l’un, f. Tunen ou limien, f. Allez sur la falaise el vous verrez la mer, il war ann lévenn liag é welol ar môr. Voilà une belle falaise, cliclu eunn dunen gaer. Couvert de lalaises. Tevennek. Se mettre à Tabri deirière les falaises, en se tournant du côlé du soleil. Tecenna. Varl. et. Fallace, s. f. Tromperie. Il est vieux et peu usité aujourd’hui. ToucUérez, m. Fazi, m. Fallaciecse. ve. nï, £. dv. i raudulcusement, avec fraude, d’une manière trompeuse. Gant lou( lierez. Enn eunn doaré louelluz. Fai. laciecx, auj. Frauduleux, trompeur. Tuuciluz. Fuziuz. Ce sont des discours fallacieux, komslüu ou laiariou louelluz iñl. FAJ. LOin, V. imj). Être de nécessité, de devoir, de bienséatiie. Manquer. Ik’za réd. Folloul ou felloul. Part, jallel ou fdlel. Reñkout. Part, reñkel. t. lévul. Part, dlëcl. Kaoud ézomm eûz a… U faut mourir, réd eo mervel. Il lui fallait un haljit» tur zaé a oa réd d’ézlian, rz’jtnm en doa eûz a eur zaé. Il s’en faut beaucoup, kalz é fan ou é fell, falloul ou fdloud a va kalz. * Mankoal. Paît. el. U ne faut pus. IruüüfZco. Il ne faut pas pleurer, arabad pu gvcéla.

Comnrie il faut. A r.«aré. Ervdd. Diotic’hann dihab. C’est un h"mme comme il faut, eunn dén a zoaréeo, eunn dén diuuc’h ann dibab co. Falolrde, s. f. (, ros fi.^ol lié par les deux biuis. Fogoden vrdz^i. Pl. fugud brdz. Falsificatix-r,.•,. m. Crlui (pii falsifie. Néb a hével ou a laka hévéloudcunn dru. Gaouer, m. Pl. ien. Mesker, m. P !. ien. Kpmrne. sker, m. Pl. ien. Touelltr rn l.’. Il :n. Falzer, m. Vï. icn. Falsification, s. f. Action par laquelle on falsifie. La chose falsifiée. Gaou, m. Gaouidigez, f. Kemmesk, m.

Falsifier, v. a. Contrefaire quelque chose, comme l’écriture, le cachet de quelqu’un, etc., avec dessein de tromper. Hévéloudcunn drd évil louella. Gaoui. Part, gaoucl. Gwasla. Part. et. Falza. Part. et. Falsifier. Altérer par un mauvais mélange. Meski. Part. et. Kemmeski. Part. et. Kéjein. Part. et. (Vann.) Farloli. Part. et. Famélique, adj. et s. m. Qui est travaillé d’une faim extraordinaire. Marô gand ann naoun. Naounek. Pour le plur. du subst. naounéien. En Vannes, nannek.

Fameux, adj. Renommé, célèbre, illustre, insigne dans son genre. Brudel. Ayiavézet gand ann holl. Brdz. Atial. Dreisl ar ré ail. C’est un fameux guerrier, eur brézéllad brudel-brâz eo. C’était un fameux voleur, cul laer brdz, cul laer anal oa.

F. IMILIAR1SER (se), V. réfl. Se rendre familier, s’apprivoiser. ÙoTiaal. Part, doñéel. Il ne se familiarise pas vite, na zona két buan. Se familiariser, s’accoutumer. En em ôber. Boaza. Part. et. Bourra. Part. et. Je ne puis pas me familiariser avec cela, n’hellann kél boaza ou bourra dioucli kémeñl se. Familiarité, s. f. Privante, manière de vivre familièrement avec quelqu’un. Karañtez vrâz, f. AFiriounach vràz, f. Kalouniez, f. Doaréou don, m. pi. Il y a trop de familiarité enire eux, ré vràz karañlez, ré vrâz miñounach a z6 élré-zhô. * Kamaradiez, f. Famiuer, adj. Qui vit librement avec quelqu’un. A vév liép rédigañdcurré. Don. Dletib. Dic’hméz. Nous ne sommes pas familiers ensemble, n’omp kél hép rédi, n’omp ked don ou dieûb kévret.

Familier. Qui est devenu facile par une longue habitude. Dcûcl da véza éaz dré eur boaz hir. Cela ne m’est pas familier, né kéd éaz ann drd-zé évid-oun.

Familier. Trop libre, inconvenant, indécent. Amzéré ou amzéréad. l a des manières familières, doaréou amzéré en dcùz. Rendre familier, apprivoiser. Doua ou doñva. Part. et. Dieûbi. Part. et. Jamais vous ne viendrez à bout de le rendre familier, bikenn na zeûot a benn d’hé zona, dhé zicûbi. Familièrement, adv. D’une manière familière. Enn eunn doaré don ou dieûb. Famille, s. f. Toutes les personnes d’un même sang, d’une même parenté. Holl_ dûd eunn héüélep gwenn, eunn hécélep ké reniiez. Famille. Toutes les personnes qui vivent dais une même maison, sous un même chef. JIoll dûd eunn li. Tiad y m. Tiégez, m. En Vannes, üégéachovL liégech. Il s’en alla avec toute sa famille, monda réaz kuil gand hé holl dicgez, gand holl dûd hé di.

Famille. Race, maison, parents. Gwenn, f. Tiégez, m. Tâd, m.). Kéreñl, m ). Goad, .

est d’une bonne famille, eûz a eur wenn vdd, eûz a eunn liégez mdd eo. La famille royale, ar roué