Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 1.djvu/679

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

PHI l’âme qui la porte à fuir un objet. Aoun, f. En Vannes, eûn. Spouñt, m. En Vannes, skoñl. Fuden, f. Il n’a pas eu peur, n’en deùz két hét a aoun. La peur a été grande, brôj eo bét ar spouñt. Avoir peur, élre effrayé. Kaoud aoun. Spouñla. Part. et. N’ayez pas peur, n’hô pézel keda aoun., na spoufilit két. Je n’ai pas peur de vous, n’cm cûz kéd a aoun ra-z-hoch, na spouñtann két ra-z-hoc’h. Faire peur, effrayer. Ober aoun. SpourUa-Part. c<. Pourquoi lui faites-vous peur Vpe’rd^’ é rit-hu aoun d’ézhan ? Pérâg é spouñlit-hu anézhañ ? De peur que. Gañd aoun ou râg aoun né ou na. De peur qu’il ne vienne, gañd aoun ou râg aoun na zeùfé. Peureux, adj. Craintif, timide, iownt/c. Spouñtik. En Vannes, skofilik. Il est trop peureux pour un garçon, ré aounik ou ré spouñlik eo évid eur paotr. Pedt-Etre, adv. dubitatif. Marlézc. En Vannes, marsc ou marzé (pour le présent). Éc’hallé ou é-c’hallé-béza. Il est peut-être malade, îcldfi eo martézé. Il a peut-être été malade, klân eo hét é-c halle. Phalène, s. m. Papillon nocturne. Balafénnôz, f. Melven-nôz, f. PuiRE, s. m. Grand fanal pour éclairer les vaisseaux qui sont en mer. Tân, m. Pl. iou. Tdn-lec’h, m. Pl. làn-lec’hiou. Tour-ldn^ m. Pharmacie, s- f. L’art de préparer et de composer les remèdes. Skiant da aoza al louzou. Pharmacie. Le lieu où le pharmacien prépare et tient ses remèdes. Kampr allouzou^ f. Slâl al louzou, f. Àpotikérez, f. Pharmacien, s. m. Celui qui exerce la pharmacie, qui prépare et vend les remèdes. Néb aaoz hag a werz louzou. Apoliker, m. Pl. ien. Drammour, m. Pl. ton (Vann.) Pharynx, s. m. L’orifice du gosier qui touche à la bouche. La partie supérieure de l’œsophage. Penn ou lein ar c’hargaden ou ar chourlañchen. Phase, s. f. Terme d’astronomie qui se dit de diverses apparences de quelques planètes. Doaré al loar y pa hé gwéleur er chresk, er c’hann hag enn diskar. Phénoménal, e, adj. Qui tient du phénomène. Burzuduz. H. V. Phénomène, s. m. Tout ce qui apparaît de nouveau dans l’air, dans le ciel. Chose qui surprend par sa nouveauté, sa rareté. Trd souézuz. Trd burzuduz. Philanthrope, s. m. Celui qui est porté à aimer tous les hommes ou qui les aime. Néb a gâr ann dûd holl. Philologie, s. f. Science qui embrasse les belles-lettres, sous le rapport de l’érudition, de la critique et de la grammaire. Lizérégaez (Galles.) H. V. PmLOLOGiQDE, adj. Qui regarde la philologie. Lizérek ^Galles.)^ H. V. PuiLoi. oGCE, s. m. Qui s’occupe de philologie. I, ùcr^5^0Mr, ra. Pl. ien (Galles ) IL V. PHY

1 

Philosophe, s. m. Homme sage qui, au-dessus des passions humaines, mène une vie paisible et retirée. Celui qui s’applique à l’étude des sciences et qui cherche à connaître les effets par leurs causes et parleurs principes. Néb a gâr ar fumez. Néb a gdr hag a glask diski. * Filozof, m. Pl. éd. Philosophe. Esprit fort, incrédule. Nép na anavez Doué é béd. Nép na gréd két ervuez da zont. Dén diskrédik. Philosophie, s. f. Amour de la sagesse. App’ication à l’étude des sciences, etc. Karañlez évid ar fumez, f. Aked ou poellad évid ar skianlou. * Filozofi, f. Philosophie. Scepticisme, incrédulité. Diskréd, m. Digrédôni, f. Philotechniqle, adj. Ami des arts. A gâr ar skianlou. Philtre, s. m. Breuvage qu’on suppose propre à donner del’amour. Braouedonévach a Icvércur màd évit rci orged ou kilori. Phlédotoshe, s. f Saignée ou l’art de saigner. Diwad ou diwada, m. Gœadérez ou diwadérez, m. Phlébotomiser, V. a. Saigner, tirer du sang. Gwada. Part. et. Phlogose, s. f. En terme de médecine, inflammation interne ou externe, sans tumeur. Tanijen ou grouéz digoenv. Phlyctènes, s. f. Pustules, vessies qui s’élèvent sur la peau par un trop grand échauffement des humeurs. Porbolennou ou burbuennou a zâv war ar c’hroc’hen. Phosphore, s. m. Corps simple, lumineux dans l’obscurité. Lugern, m. Phosphore qui se dégage de l’eau •• lampr, m. H. V. Phosphorescence, s. f. Propriété qu’ont certains corps de dégager de la lumière dans l’obscurité, sans chaleur ni combustion sensible. Lugernadur, m. Phosphorescence qui se dégage de l’eau : lawpradur, m. H. V. Phosphorescent, e, adj. Qui a la propriété phosphorescente. Lugernuz. S’il s’agit de l’eau, lampruz. H. V. Phrase, s. f. Assemblage de mots sous une certaine construciion et formant un sens complet.

  • Frazen, f. Pl. frazennou.

Phthisie, s. f. Consomption du corps, de quelque cause qu’elle vienne. Tersien-dizec’huz, f. Tersien-krin, f. — Klenvedséac’h, va. Tizik, tizik-ién. H. V. Phthisiqce, adj. Qui est malade de phthisie, ^ élique. Trcûd. Treûd - ki. Dislrouñket. Disléber. — Ann tizik-ién a zô gañt-hañ. H. V. Physionomie, s. f. L’air et les traits du visage. Vremm, f. Il a une bonne physionomie, eunn drcmm vâd en dciiz. Physionomiste, s. m. Celui qui juge par l’inspection du visage quelles sont les inclinations d’une personne. Néb a anavez diouc’h an7i drcmm pé da drd éz eo douget eur ré. Physique, s. f. Science qui a pour objet les choses naturelles. Skiant a laka da ànaout ann traou eiiz a rciz ar béd, ann traou natural.