Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 1.djvu/863

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crainte modeste, ont quelque peine à se produire (liins le grand monde et qui n’osent presque [larler. Abaf. Aounik. Bavédik ou bavidik. Mézek. Lefil. Digaloun. C’est un homme bien timide, eunn dén gwall aounik, g wall vavédik, gwall vezeg eo.

ReriJre ou devenir timide. Abafî. Part. et. Méza. Varl. el. Mézékaat. Part, mézékéel. Leñlaal. Viirl. leñléel. Voilà ce qui le rend timide, çhélupéirà a abaf, a véza anézhañ. Il devient timidedt’puis quelq ;ie temps, mézékaal ou Uñlaal a ra a-névez-ze-

Timidement, adv. Avec timidité. Gañd àbafder. Gañl mez. Gañl leñlégez.

Timidité, s. f. Qualité de celui qui est timide. Abaf ou abafder, m. 3/ei, f. Baô ou bflv, m. Aoun ou aon, f. Leñlégez, f. La timidité lui fait grand tort, ann abafder, al leñtégez a ra gaou brdz out-hañ.

Timon, s. m. Pièce de bois du train de devant d’un chariot, d’un carrosse, qui est longue et droite et à laquelle on attelle les chevaux. Gwalen-garr, l. VI. gwalincr-karr. Le timon est cassé, lorred eo ar walen-garr. Le timon du chariot ^e la cha^rue-. iPeiiïrga peller, ra. Pl. ou.

Tdion. En terme de marine, longue pièce de bois attachée au gouvernail d’un navire et qui sert à le mouvoir par la force du levier. C’est ce que les marins appellent plus ordinairement la barre du gouvernail. Barren ar slûr^ f. Pl. barrennou ou buriner ar stùr ou ar stu~ riou. Paol, f. Pl. iou. Hors de Léon, yôl. Donnez-moi le timon, rôid ar varren ou ar haol dln.

Prendre le timon des affaires ou le’goovernement des affaires. Kéméroud ar stùr ou ar mérérez eûz ar vrô, cûz ann Iraou.

TuioMER, s. m. Cheval attelé au timon. Marc’h-gwalen, m. Marc’h limon.

TiMOMER. Celui qui gouverpe le timon d’un vaisseau. Slurier, m. Pl. ien,. i^f’vier ^m,, Pl. ten. tir. D. Toiuuolifi J. n Jç. g./. j. ïjjuj.’^ Timoré, adj. Qui est pénétré de crainte, d’une crainte salutaire..^oumA :. Spounlik. lia une conscience timorée, eur gousliañs aounik ou spouñlik en deux.

TiNCTORUL, adj. Propre à la teinture. Màd éoit liva.

Ti. NE, s. f. Espèce de tonneau qui sert à transporter de l’eau. Tonel pé véol évil moñd da glask dour.

Ti.>ETTE, s. f. Petite cuve, vaissseau de bois qui n’est point couvert. Tonel vihan, f. Jiéol vihan, f. Tonellik, f. Béolik, f. Tintamarre, s. m. Toute sorte de bruit éclatant accompagné de confusion et de désordre. K est du style familier. Trouz-bràz, m. Safar ou savar, m. Tourni, m. J’ai entendu vptre tintamarre, hô safar am eûz klevcl. Tintement, s. m. Le bruif, le son d’une cloche qui sonne par coup et lentement. Gobédérez, m. Diñsérez, m.

Tintement. La sensation que l’on éprouve quelquefois sans cause extérieure, comme si "’^^TIR 785

l’on entendait le tintement d’une cloche. Bouderez oa hornérez ar skouarn, m. Tinter, v. a. et n. Faire sonner une cloche par coup et lentement. Sonner par coup et lentement, en parlant d’une cloche. Gôbédi. Part. et. Diñsa. Part. et. J’ai tinté la cloche, gôbédel ou diiisel eo ar c’hlôc’li gan-éñ. Il y a longtemps que la cloche tinte, pell-zô, é kàbed, é lins ar chlôc’h.,

Tinter. Faire du bruit sans cause extérieure, en parlant des oreilles. Bouda, et, par ahns, boudai. Part, boudel^ Korna, Part. et. Ses oreilles ne font que tinter, bouda ou korna na ra kén hé ziskouarn.

Tintouin, s. m. Inquiétude qu’on a du succès de quelque chose. Il est du style familier. £ñkrez ou iñkrez, m. Anken^ f. Rec’h, f. Il a du tintouin, eñkrei ou afiken en deùz. Tiqlb, s. f. Insecte noirâtre qui s’atlacho aux oreilles des chiens, des bœuls, etc. ï’eiireûgen, f. Pl. (ciireûyed ou simplement /etireûg. Tilen, f. Pl. (i/enned ou simplement c’ï^. Tallasken ùu larlasken, f. PI, lallaskenned ou larlaskenned ou simplement lallask ou larlask» Mégel, {. V. mégelled (Corn.) Poral, m. Pl. ed {Corn.) Boskard, m. Pl. ed (Vann.) Ce chien est couvert de tiques, gôlôed eo ar clii’ zé à deùreûg, a dû.

TiQCETÉ, adj. Qui est marqué de petites taches, tacheté. Brizel ou brizellet. Marelleli Tir, s. m. En terrne de guerre, la ligne suivant laquelle on tire un canon, un fusil, etc. Tenn, ra. Il a fait un beau lir, eunn lenn kaer en deûz gréai.

Tirade, s. f. Longue suite de paroles. Tennad ou lôétennad ou sllejad komsiou. Tout d’une tirade, sans s’arrêter. Hép paouéza. HeT) éhana. Dibaouez. Diéhan. Enneunn-laol.

Tirage, s. m. Action de tirer. Tennérez m. Tennadur, m. Tennadek, f.

Tiraillement, s. m. Action de tirailler ou effet de celte action. Malaise, sensation pénible. Tenn, m. Je sens des tiraillements, lenn eo tcar-n-oun. H. V.

Tirailler, v. a. Tirera diverses reprises de côté et d’autre. Tenna on sacha Cù-hoñl fia lû-ma. Tenna ha didenna. Sacha ha dizacha. Tirailler, v n. Tirer d’une arme à feu mal et souvent. Tenna fall hag alies gañdeur fuzil.

Tiraillecr, s. m- Celai qui tiraille. Il ne se dit que des chasseurs qui tirent mal et souvent. Néb a denn fall hag alies gañd eur fuzil. Tirailleur. Soldat qui lire isolément. 5o»<dard a laosk tennou fuzil lù-hoñlka tû-ma. Tirant, s. m. Cuir pour boucler des souliers, monter des bottes, etc. Sliouarn-votes, i. Skouarn heüz, f. Slôliken-volez, i. SlôUkenheùz, f.

Tire, s. f. Traite de chemin faite sans se reposer. Il est du stj le familier. Tennad-hrñl, m. Tout d’une lire, tout de suite, sans discontinuation. Enn-cunn-lennad. Enn-eunn-halanad. Enn-eur-réd. Diouc’h-lù-kaer. Uèb-éhana.