Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/173

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mùd, sa présence 6tait utile dans cet eniJroit. Ce mot et le précédent sont évidemment de cutnpusitioii moderne ; leur terminaison n’est pas dans le génie de la langue I)ret(inne ; — mais leur racine béza est celtique. H. V. Ué/kl. Voyez I’ézf. l.

I)É/IAD. Voyez liÉSUD.

Bëzik, s. f. Tombellc, petite tombe. l’I. Bézouiijoxi. H. V.

Utii^ ou BiziN, s. m. Algue, varech, sorte d herbe qui croit contre les rochers dans la mer, et qu’elle jette quelquefois sur ses bords. Cette plante est plus connue, dans les provinces maritimes, sous le nom de cofcjio. N. Uczincn ou bizincn, fém., un seul brin ou une seule branche d’algtie. Pl. bézinennmi ou simplement liczin. Ar bczin a zô indd da dber IcH ha da ôber Idn, l’algue sert à faire de l’engrais et à brûler. En Vannes, bccliin. Bézi. na ou IÎIZI. N. 4, V. n. Cueillir ou couper de l’algue ou goémon sur les rochers ou sur le bord de la mer. Part. cl. Da vîziiia iñd éal, ils sont allés couper de l’algue ou cueillir du goémon. En Vannes, héc’hinein. Lézi. nek ou Bizi. neb, s. m. Celui qui va cueillir ou couper l’algue ou le goémon sur les rochers, etc. Pl. icn. En Vannes, bcc’hinour. litziNÉREz ou Bizi. NÉHKZ, s. m. L’action de cucillirou découper l’algue ou goémon sur les rochers, etc. En Vannes, hccliinérech. Bézô, s. m. Bouleau, arbre. tSt’zvcn, fém., un seul arbre ou une seule branche de bouleau. Pl. bézvennou, bczfenned ou simpieraent 6c ;:d. Muioc’h a vézô éged a zéro a zô er clioadioñ, il y a plus de bouleaux que de chênes dans ce bois- ci. En Corn, et Trég., ito, béouen (de 2 syllab., bé-oucnj ; en Vannes, qccù, béeùen { de 2 syll., bc-eiicnj,— Le bouleau est, chez les nations breloiincs, le symbole de la réussite, de la victoire ; autrefois, il servait à couronner les banles vainqueurs dans la lice poétique : au ligure, il signiüe couronne : faveur ; réponse favorable liézô am hua c’hoanl da gahoul, je voulais une réponse favorable ; à la lettre, du bol’leau. H. V. lîÉzô. Aflirniation. Si. Si fait. Cela sera. Né vézô kéd, émé c’houi ; bézô, vous dites que cela ne sera pas-, si, si, si fait. Bézô cs, la troisième personne du temps futur du verbe béza, Èlre. II signifie, à la lettre, il sera. Hors de Léon, bù. Voyez E6.

Ijézou. Voyez Bizou.

Bezven. Voyez Bézô, premier article. Bézvodd, s. ni. Liseron on liseret, plante qui montcen tournant et s’attacheaux autres plantes en ligne spirale. On la nomme aussi Tkùel. BiAN ou IJiiniN, adj. (l’/i ne se prononce pas, excepté en Vannes, où l’on pourrait écrire et prononcer bic’han). Petit, qui a peu d’étendue, peu de volume dans son genre. Modique. Médiocre. Hnid euiin lamm bian d’m, donnez-moi un petit morceau. Eur vcrc’h rihan é deilz hél, elle a eu une petite tille.. u comparatif, bianocli ou bihanoc’h, plus petit. Vc’ kél bi moc’h évid-oun, il n’est pas plus pc-BLE

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lit que mol.. u superlatif, biana ou hihana, le [dus petit. Ua liana, au moins, pour le moins. Ar biliana anézkôeo, c’est le plus petit d’entre eux. Ilian ou biltan, et son diminutif bianik ou hilianik, sont des no :ns de famille fort communs en Bretagne. — En Galles, lichin. H. V.

J)IA. NA ou BlIIANA. VoyCZ BllN. BiANAAT ou lîiuANAAT, v. a. et II. Rapetisser, rendre ou devenir plus petit. Diminuer. Part. bianécl. Ré é vianaid anézhañ, vous le rapetissez trop. JUhanaad a ra ar bcrn éd, le las de blé diminue.

] !lA>DEIt ou BlUANDER, s. m. PctilCS^C. PcU d’étendue, peu de volume. M<)dicilc. Arbiander CÜZ hé vend a zô ahek ma sell ann hoU oul-hañ, la petitesse de sa taille est cause que tout le momie le regarde. On dit aussi biartez, dans le même sens.

BiAMK ou lîiHAMK, adj. C’cst Un diminutif du précédent bian. Fort petit. Extrêmement petit. A vihanil :, dés l’enfance ; mot à mot, de FORT PETIT. Voyez lîIAN.

r)iANoc’ii ou BiiiANOCH. Voyez Bian.

  • Biblian, s. f. Bibliothèque. Pl. ou (Lag.)

IL V.

  • BiBLUNODR, s. m. Bibliothécaire. Pl. ien

(Lag.) II. V.

  • BiBLioGRAFiAEZ, s. m. Bibliographie,

science du bibliographe. H. V.

  • BiBLiOGRAFOL’R, s. m. Bibliographe, celui

qui est versé dans la connaissance des livres. Pl. icn. H. V.

’ BiKBLOK, s. ra. Bilboquet, instrument de jeu. Pl. liikblogou. (Vann.) H. V. BiKE. NN, adv. Jamais (par rapport au futur Bikcnn né rinn kémcñt-sé, jamais je ne ferai cela. Da vlkcnn, h jamais, pour jamais. Voyez BisKOAz, Nêpi’. éd et Kamjied, 2’ article. BÎD, s. m. As, point seul marqué sur un des côtés d’un dé, ou sur une carte. Pl. ou. Voyez lîORN.

Biden. Voyez Pide. n.

BiDÉô (de ’J syli., bidéô ] ou Bidev, s. m. Gall’e, perche avec un croc de fer ^ deux branches, dont l’une est droite et l’autre courbe, à l’usage des bateliers. Pl. bidéviou (de 3 syll., bi-dé-viou). Eunn taol bidéô en deiiz héd war hé benn, il a reçu un coup de gaffe sur la tète. Voyez Goaf.

Bidéô, s. m. Collecteur. Pl. frf. (Lag. ; H. V. BiDÉviA (de 3 syll., bi-dé via), v. a. Gaffer, accrocher avec une gafTo. Part, bidévict. Ma n’endéfé kélva bidéciei, é oannbeùzct, s’il ne m’avait pa^ accroché avec s. i gaffe, j’étais noyé. ’ BiEL, s. f. Vielle, instrument de musique. Pl. bidlou. Je ne crois pas ce mot ancii’n breton, mais je l’ai mis ici, ainsi que ses dérives, pour faire voir avec quelle facilité on substitue une lettre labiale à une autre de même nature.

  • r>iELi. k, V. n. 'ii'lli>r, jouer de la vielle.

Part. et. Voyez le m il précédent. ’ Bikllj :r, s. m. Vielleur, joueur de vielle. Pl. ien.

BiuÔFEK, adj. et s. ra. Venlru. Pansu Qui