Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/174

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a un gros ventre. Pour le plur. du subsl., bigôftien. AV kél ken bigofek hag hé vreiir, il ii’esl pas si veiilru que sun frcri’. I. e l’ellclicr prétenii c|u’il (audrait écrire ii7(/fJ/"(’fc,- mais, sans adopter l’explication que le 1’. Mauiioir a donnée de ce composé, je m’en ticni à sa manière de récrire, conforme d’ailleurs h celle du P. Cirégoirc, d’autant plus que je l’ai toujours entendu proiiuticer bigñfek.

BiuoFËGEz, s. f. Femme qui a un gros ventre, ri. éd.

IiiGOR. NEN, s. f. Limaçon de mer, coquillage bon à manger. Pl. bigorned ou bigornou. Un le nomme aussi melfèden vùr. Uigorned en deùz atai’i Iciz hé c’hodellou, il a toujours les poches pleines de limaçons de mer. En Ijretagnc, on donne en français à ce coquillage ie nom de digoiinrad.

BiGHii, V. n. Uraconner, chasser furtivement sur les terres d’autrui. Part. lligriel. H.. BiGRiEB, s. m. Braconnier, celui qui chasse furtivement sur les terres d’autrui. Pl. ien. H. Y.

BniAN. Voyez Tïia^.

’ lîiLEN, adj. et s. m. Roturier, qui n’est pas noble. Douar bilcn, terre roturière. Vén bilen ou simplement bilcn, roturier, personne roturière. Pour le plur. du subst., lUenned ou tûd bilen.

BiLi, s. m. Galet, caillou rond, plat et poli que la mer pousse sur quelques rivages. Bilien, {., un seul de ces cailloux. Pl. biliennou OU simplement bili. h’alz a vili a daul ar môr war ann aud mañ, la mer jette beaucoup de galets sur cette cote. On nomme aussi bilien une balle de fusil, de pistolet ; mais on y ajoute le mot ploum, plomb, bilieyi-bloum. BiLiBAiNN, s. m Sorte do jeu d’enfants, surtout des petites filles, qui jettent en l’air un gallet ou petit caillou rond, et qui, avant qu’il soit retombé, en prennent un autre et le jettent à son tour, et en même temps reçoivent de la même main celui qui a été jeté le premier. Dans quelques provinces éloignées de la mer, on se sert pour ce jeu d’os de pieds de moutons, et on*le nomme le jeu des OSSELETS. Bilibann est composé de bili, gallet ou caillou, et de baiin, jet. Bilien. Voyez Bili.

  • BiLÉTENN, s. f. Numéro, au tirage de la

conscription. Pl. ou. H. V.

  • BiLÉTENNiK, s. f. Bulletin, suffrages par

écrit. Pl. Bilclennouigou. H. V. BiLÔsT. Voyez Bélost.

lîiNDÉDOD, s. m. Pl. Balance à peser de l’argent. H. V.

BiNDÉDÉREz, s. m. Balancier, pièce qui balance et règle le mouvement de quelqu’un ou de quelque chose. Pl. ou. H. V. Bixi. Voyez Bém.

Bim. aoca (de 4 syll,, bi-ni-a-oua), v. n. Jouer de la musette, de la cornemuse. Part. biniaouet. Biniaoua a ra ével eur miliner, il joue de la musette comme un meunier. BiMAOuER (de 4 syll., bi-ni-a-over), s. m. BLE

Joueur de musette, de cornemase. PI biniaouérien de 3 syll., bini-<l-nué-riei). IHnidituérien iiid hô duDU, ce sont deux joueuri di’ musette. • KiM. M, s. m. Venin. Pl. ou. H. V. • lliMXA, V. a.). nvenimer, infecter de venin. Part. (■(. H. V.

’ lii. M. Mi/, ailj. Venimeux H. V. HiMoc, s. m. Pl. Muvette. (^irrie’iiuse. Cet instrument thami)élre, fort commun eu liretagne, est composé d’un sac de cuir, sae’h-hiniuu : d’un porte-vent, ar zulel ; d’un chalumeau, al tévriad ; et d’un gros hourdon, ar c’horn-boud. Danu viniou aiézôd’annedreûd, il y aura deux musettes h la noce. Ce mot n’est autre que le plur. de benvek, instrument. • Bn. MsiEN (de 3 syll., bin-ni-sien ] ou BiN-MGKN, l’un et l’autre par abus pour IIinmgi ou Benmga, non usités, v. a. Bénir. Donner la bénédiction. — Inaugurer, faire l’inauguration d’un monument, etc. H. V. Part, binniget ou bennigel. E m’cur ô vinnisien ann dnur, on est à bénir l’eau. Né kéd c’hoaz hinniged ar bara, le pain n’est pas encore béni. En Vannes, bennigein. Voyez Beîinoz. BiNNiziKNBENN, s. f. Rclevaillcs, cérémonies après les couches d’une femme. H. V. Bioc’h on Buoc’h ou Bl’c'h, s. f. Vache, béte à cornes, la femelle du taureau. Pl. bioc’hed ou buoc’hed, bioc’henned ou buoc’henned. Plusieurs emploient le mot saout, comme plur. de bioc’h, vache ; mais c’est un abus. Aled é àeùz ar vioc’h zû, la vache noire a vêlé. Voyez S. aoüt.

BioNEN, s. f. Tire-lire ou esqnipot, espèce de petit tronc dans lequel on met des pièces de monnaie pourfaire un petit amas d’argent. Pl. bionemwic. Né kél leûn ar vionen, la tirelire n’est pas pleine.

Biohc’h, s. m. Cervoise ou petite bière, boisson faite d’orge et de houblon. Biorc’h hor bézo da éva, nous aurons de la petite bière pour boisson.

lliouiL (de 2 syll., bi-ouil), s. m. Petit morceau de levain pour mettre dans la pâle que l’on destine à faire du pain. Rved eunn tainm biouild’ein de lakein enn loez, donnez-moi un morceau de levain pour mettre dans la pâte. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Goell. BÏR, s. f. Flèche, trait qui se décoche avec un arc ou une arbalète. Dard. Partie d’un clocher qui est en pyramide. Pl. birou ou biriou. A dennou bir eo bel lazel, il a été tué à coups de flèches. Né m’omp kél pell mui, bir ann iliz a uiélann, nous ne sommes pas loin désormais, j’aperçois la flèche de l’église. Voyez Saez. Birc’hoiidik (de 3 syll., bir-c’houi-dik), s. m. Pépie, maladie des oiseaux, causée parle manque d’eau, par une eau sale, par une chair corrompue. Elle consistedans une petite peau blanche ((ui vient au bout de la langue. Ce mot est du dialecte de Vannes. Voyez Pifid. BiRvi pour Bervi, non usité, v. n. Bouillir. Bouillonner. Pétiller. Etinceler. Part, bervet. Birvi a ra ann dotir, l’eau bout. Ué choad a

verv, son sang bouillonne. Hé zaoulagad a