Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 1.djvu/704

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pre à porter des poulains. 5Idd da rei ébeûUcn. Dougérez. J’ai acheté une jument poulinière, eur gazek em eùz prénel, hag a :ô mdd da rci ebcûlien, eur gazek dougérez em cûz prênel.

PocLioT, s. m. Plante aromatique. Loulaoucn-ar-skéveñt, f. Louzaouen-arc’hoenn, f.

PocLs, s. m. Battement des artères qui se fait sentir en plusieurs endroits du corps et particulièrement vers le poignet. Gicazien ar meûd, f. Kâs ha digas ar tfa ;i>n. Tàtez-lui le pouls, dournalil hé wazien. Il n’a point de pouls, hé tca^ien na shô laol.

PocMON, s. m. Viscère de la poitrine et le principal organe de la respiration. Skéveñl^m. En Vannes, skeñt ou skceñl. Il a le poumon ulcéré, goiilied eo hé skéveñt. Les lobes du poumon. C’houézigellou ar skéveñt. S’épuiser les poumons à prêcher. Dizecha hé skévefil ô prézégi. P01P. 4RD, s. m. Enfant au maillot. Bugel enn hé valurou. Bugel malurel. PocpE, s. f. La partie de derrière d’un navire, d’un vaisseau. Diadré eul léslr, m. Aros, m. (Vann.) Il se tenait toujours à la poupe, toar ann diadré en em zalc’hé bépréd. Avoir le vent en poupe, être en faveur, en prospérité. Kaoud annavel dré ou adré. Béza é galloud, é eur-vàd. PocPÉE, s. f. Petite figure humaine faite de bois, de carton, etc., pour servir de jouet aux enfants. Merchoden, f. Pl. merc’hodennou. Elle joue encore avec des poupées, gañt merc’hodennou é choari c’hoaz-Faire des poupées, jouer à la poupée. Merc’hodenna. Part. et. Poupi. N, adj. et s. m. Qui est d’une propreté affectée. 5Iislrik. Koañlik. PoLPO", s. m. Jeune enfant qui a le visage plein et potelé. Slabik-kûl. PoLR, prép. qui sert à marquer le motif, la cause, la fin, la destination. £iù. EnVannes, éouil ou aveil ou cil. Gafil ou gond ou gan. Je l’ai eu pour rien, évil nclrâ em eûz hén bel. Pour moi, évid-oun. Pour toi, eïid-oud. Pour lui, évil-hafi. Pour nous, crîd-omp. Pour vous, évid-hoch. Pour eux, écil-hô. Pour le moins, évidann nébeùla, danébeûla, davihana. Poxxr et contre, éiid anneil hag égilé, enn eil lu hag enn égilé. Prier pour les morts, pidi évil ou gañd ann anaoun. PocB. En considération de… à cause de… Enn abek da… Pour ses fautes, enn abek d’hé wallou. PoLBBOiRE, s. m. Petite libéralité faite à un valet, à un homme de peine, à un postillon, etc. Arpéz, m. H. V. Poi ;r( ;e*ü, s. m. Porc, cochon. Penn-môc’/i ou pemoc’h, m. Pl. moc’h. Porc’hel. xn. Pl. porc’helled ou perc’hel. Uuuc’h, m. Tourc’h, ^m. Il garde les pourceaux, kds a ra ar môcVi, ar perc’hel da veto. Pourceau de mer, poisson qu’on appelle aussi mariouin. ilôr-houc’h, m. Pl. môr-houe’hed. POU PorncHAssER, V. a. Rechercher, poursuivre. Rédek warlerch eunn drd. Eñklaskoul. Part. et. IleûUa. Part, heûlicl. Il y a long^ temps qu’il le pourchasse, pell zô é réd war hé lerc’h, é eñklask anézhañ. Pourfendre, v. a. Fendre un homme de haut en bas d’un coup de sabre, etc. Peurfaoula. Part. et. Peûrdrouc’ha. Part. et. PouRPARLER, s. m. Conférence, abouchement entre deux ou plusieurs personnes, pour parler d’affaires. Komz onprézégen élré daou zén, pé élré kalz a dûd. Emuiél, m. Gwéladen, f. Ils ont eu un pourparler ensemble, eunn emwél hô deûz bel kc’vrcl. Pourpier, 9. m. Plante grasse. Bara-annevH, m. Bég-ann-evn y m. PoLRPoi. NT, s. m. Partie de l’ancien habillement français qui couvrait le corps, depuis le cou jusque vers la ceinture. Jupen ou chupen, f. V. jupennou ou chupennou. * Porpañt, m. Pl. porpañlou, et, par abus, porpañchou. Ils ont acheté chacun un pourpoint neuf, péb a jupen ou péb a borpañlnévez hô deûz prénel. A brûle pourpoint, à bout portant. Oud ar c’horf. Pourpre, s. f. Teinture précieuse qui se tirait autrefois d’un certain petit poisson à coquille. Mouk ou moug, m. Lîmeslra, m. Pourpre, s m. Couleur, sorte de rouge foncé qui tire sur le violet. Liou rûz mouk. Limeslra. Pourpre. Maladie maligne qui paraît audehors par de petites taches rouges sur la peau. Elémed é péhini é led brizaduriou rû : war ar chroc’hen. Tersien-bourpr ou simplement pourpr. Pourpré, adj. De couleur de pourpre. A Hou mouk. A liou limeslra. Pourquoi, conj. causative. Pour quelle chose, pour quelle raison, à cause de quoi. Pé évil. Pé évil Ira. Pérâk. Pérâk Ira. Pourquoi m’avez-vous appelé ? pé évil ou pérâk hoc’h eûz-hu va galvell Pourquoi ne venea-vous pas ? pé évil Ira ou pérak Ira na zeûilhu kél ? C’est pourquoi, c’est par celte raison. Râhsé. Êvelsé. iJré-zé. KefU-sé. C’est pourquoi je suis venu, ràk-sé ou dré-zé ounn deûet. PouBRi, adj. et part. Altéré, gâté, corrompu. Brein. Ces noix sont pourries, brcin eo ar c’hraoñ-mañ. Ne me donnez pas de poisson pourri, na rôil kéd a bésked brein d’in. Tout à fait pourri. Brein-pézel. Brein-lovr. Brein-lûf. Pourrir, v. n. S’altérer, se gâter, se corrompre. Breina. Part. et. Il ne pourrira pas encore, na vreinô kél c’hoaz. Pourrir. S’altérer, en parlant des choses animales. Téza. Part. et. Celte viande pourrira, téza a rai ar c’hik-zé. Pourrir, v. a. Altérer, gâter, corrompic Lakaad da vreina. Il suffit d’un pour pouriir tous les autres, unan a zô awalc’h évil lakaad ar ré ail hall da vreina.